Mon année 2001 /6
CHEMIN 08.04.2001
Ce long et étroit chemin
Qui est devant nous
Pour nous mener vers demain
Et qu'il nous faut suivre jusqu'au bout.
Vaut bien des peines, des pleurs
Vaut bien des souffrances, des peurs
Vaut bien des combats
Car c'est sûr, on y gagnera
L'amour, la sécurité, le soutien
La présence d'une main
JE TE PRIE 10.04.2001
Que ton amour me gagne
Que ta paix m'apaise
Que ta présence me garde
Que ta force me relève
Que ta lumière me rend la vie
Que ta parole me guide
Que tes promesses me fortifient
Que ta puissance me protège jour et nuit.
Je te prie
Du fond de mon monde obscurci
Que tu me remplisses, m'entoures
De ton fidèle amour.
SUR LES MURS 12.04.2001
Sur les murs de ma détresse
Des paroles se sont imprimées
Des images se sont dessinées
Au rythme de mes faiblesses.
Sur les murs de ma souffrance
Des silences se sont posés
Des maux se sont ancrés
Au rythme de mes angoisses si intenses.
Sur les murs de ma vie
Des pensées se sont écrites
Mon âme a été détruite
Au rythme de la nuit où je suis.
Sur les murs de mon avenir
Se projettent mes mauvais souvenirs
S'effacent mes projets et désirs
S'imposent mon besoin de mourir.
Sur les murs de mon être, de mon cœur
Se trace mon histoire
Couleur rouge de sang, et noir du désespoir
Au rythme de mes cris et de mes peurs.
MA VIE, C'EST COMME 12.04.2001
C'est comme vivre sans lumière
C'est vivre en enfer
Dans la souffrance, l'obscurité
Dans la solitude, et être sans identité.
C'est comme être plongé dans le néant
C'est comme être plongé au fond de l'océan
Dans la douleur de mes sentiments, mes émotions
Dans le cœur de mon monde en destruction.
JUSTE DE VOUS 12.04.2001
Juste une note de musique, un pas de danse
Un temps de silence
Pour me trouver en paix
Dans mon cœur, mes pensées.
Juste un geste d'amour
Une parole de tendresse pour chaque jour
Pour m'attacher à ma personnalité
Et m'accrocher pour qu'elle continue d'exister.
Juste un regard doux
Juste une main tendue
Pour ne plus être abattue
Par mon univers flou et fou.
AU FIL DES ANNEES 14.04.2001
Au fil des années
S'est construite mon identité
Avec ses défauts et ses qualités
Avec ses jardins entretenus et abandonnés
Avec ses confidences et ses secrets
Avec ses silences et ses paroles exprimés
Avec l'amour et la haine donnés
Avec ses présences et absences imposés.
S'est détruite ma personnalité
Par ses émotions trop intenses
Par ses solitudes lourdes et immenses
Par ses questions incessantes
Par ses expériences trop blessantes
Par ses combats répétés
Par ses abandons et trahisons rencontrés.
Ma vie s'est fragilisée
Par bien des souffrances
Et des douleurs si intenses
Et une solitude si immense
Par ses immobilisations, ses danses
Par toutes les blessures
Qui l'ont par usure.
Elle se retrouve blessée
Elle est totalement découragée
Par tous les coups reçus
Qui l'ont abattue
Par les vécus si douloureux et intenses
Loin de toute espérance.
CONTRE 14.04.2001
Et ressens les abattements
De mon cœur, au fur et à mesure
De mes blessures
De chacune de mes émotions
De mes moments de dépression
A chacun de mes pas
Je me débats contre les absences
Et recherche les présences
De ma vie
Au fil de ses sentiments
Si fatigants et épuisants
Au rythme des temps si troublants
Et de ses moments si blessants.
Je suis contre tous ces cris
Qui règnent sur ma vie
Je suis en permanence
Face à des luttes si intenses
Je suis contre ma présence ici
Brisée au cœur de ma nuit.
Y-A-T-IL UNE RAISON 14.04.2001
Y-a-t-il une raison
A ma présence dans ce monde
Où à chaque seconde
Je me sens en prison.
Y-a-t-il une raison
A toutes les souffrances
Que je rencontrent en permanence
Et qui provoquent en moi tant de questions.
Y-a-t-il une raison
A tous ces sentiments que j'accumulent
A toutes ces blessures qui me bousculent
Et qui font monter en moi tant d'émotions.
Y-a-t-il une raison
Un projet de paix à découvrir
Pour parvenir à vivre
Pour moi qui me pose tant de questions.
MON QUAI 15.04.2001
Sur le quai de ma gare
Il y a de nombreux trains
Avec pour départ
Différentes émotions pour demain
De douloureux cauchemars
Avec chacun
D'autres souffrances, vécus, regards.
Sur le quai de ma gare
Il n'y a que des départs
Pour la peur, les questions, les souffrances
De douloureuses émotions, si intenses
Qu'il n'y a pas de retour
Pour un monde d'amour
Pour chaque seconde, chaque jour
Pour un temps de paix
Pour un univers sans difficultés.
COMMENT SE RETROUVER 15.04.2001
Comment prendre un nouveau départ
Sur un autre chemin
Comment franchir les remparts
Qui m'empêchent d'aller vers demain ?
Vers où tourner mon regard
Quand autour de moi
Il n'y a que du noir, du brouillard
Pour avancer pas à pas ?
Comment surmonter les murs
Qui m'entourent et me gardent prisonnière
Comment au fur et à mesure
Retrouver le goût de la vie et de la lumière ?
Comment retrouver son caractère
Sa personnalité et son identité
Sur cette terre sans repères
Comment se réconcilier avec soi même, et s'aimer ?
Quand plus rien ne va
Quand on est au plus bas
Lorsqu'on perd nos combats
Face à la mort tellement ancrée en soi ?
Que de questions
Et pas de réponses
Que de rébellions
Et que d'offenses.
Je te dis alors
De tenir fort
En te tournant vers notre Père
Qui t'accompagnera de sa lumière
Car il n'y a qu'en lui que tu trouveras
La force de continuer d'avancer, pas à pas
La tendresse de sa voix
Le réconfort de ses bras
L'amour qui te comblera.
A LA MESURE 16.04.2001
C'est à la mesure de mes pas
Un, deux, trois
C'est à la mesure du temps
Dix, cinquante, cent
C'est à la mesure de mes émotions
Mille, cent mille, un million
C'est à la mesure des mes espoirs et désespoirs
Cent million, cinq cent million, un milliard
Que je suis là en avançant
Vers un ailleurs, vers demain
Que je suis là en reculant
Car trop dur est le chemin.
Qui viennent, demeurent ou passent
C'est à la mesure de mes peines
Qui au fond du trou, m'entraînent
C'est à la mesure de mes luttes guerrières
Que je me retrouve sans lumière
C'est à la mesure de mes combats
Qui me détruisent au plus profond de moi
C'est au rythme de tous ces moments
Que je vis à chaque instant
Auprès de Dieu
Mon bien le plus précieux.
PERE 17.04.2001
Je t'aime d'un amour éternel
Je t'aime du lever au coucher du soleil
Je t'aime au rythme se chaque seconde
Je t'aime où que je sois dans le monde
Je t'aime à travers chaque saison
Je t'aime à en perdre la raison
Je t'aime lorsque plus rien ne va
Car je sais que tu es avec moi.
Je t'aime lorsque je ne vois plus la lumière
Car je sais que tu me relèveras de parterre
Je t'aime du plus profond de mon âme
Car tu me soutiens lorsque mon être se fane
Je t'aime et j'ai besoin de ta présence
Et je sais que tu es là en permanence
Tu es dans ma vie le bien
Des plus précieux à chacun de mes refrains.
PAPILLON 18.04.2001
Entre l'ombre et la clarté du passé
Qui s'écrit au présent
Se transforme au fond d'un cocoon
Un bien étrange papillon
Qui face à l'avenir
Ressent la peur de grandir
Car viendra vite le temps de mourir
De s'éteindre dans la souffrance de vivre.
DEMANDE 18.04.2001
Demande au cœur de mes yeux
Pourquoi il est noir
Couleur de la nuit
Pourquoi il crie
De douleur, de désespoir
Pourquoi plus rien, il ne peut.
Demande aux yeux de mon âme
Pourquoi ils ne voient plus rien
A part l'obscurité
Pourquoi ils ne trouvent plus de main
Pour les ranimer
Et calmer leurs alarmes.
Demande aux larmes de mes pensées
Pourquoi elles ne cessent jamais
De couler à grands flots
Pourquoi elles ne peuvent sécher
Car il y a tant de maux
Qui sont écrits dans sa destinée.
Demande à la vie de mon être
Pourquoi il n'y a plus de lumière
Pour l'aider à avancer
Pourquoi elle se perds
Loin de toute paix, joie, fête.
Demande et tu trouveras
Peut-être pour moi
Une réponse, une parole de réconfort
Qui me donnera
L'envie de faire encore l'effort
De vivre avec force pour nous, pour toi.
C'est à travers mes mots
A travers mes silences
Que j'exprime mes maux
Et que doucement, je panse
Chacun de mes défauts
De mes blessures, mes souffrances
C'est à travers les larmes de mes yeux
Couleur du ciel bleu
Couleur noir de la profondeur de l'océan
Que j'exprime mes sentiments
C'est à travers mes veines
Couleur rouge de mon sang
Que s'écoulent ma peine
Et mes souvenirs les plus troublants.
C'est à travers mes expressions
DOULEUR DU DESESPOIR 20.04.2001
Quelques paroles du matin
Quelques murmures du soir
Quelques notes d'un refrain
Qui sont les empreintes de mon histoire
Qui s'écrivent dans mon "jardin"
Et ancrent dans ma mémoire
La douleur du désespoir.
On me tue, on me détruit
On me jette à terre
On brise ma vie
En l'éloignant de la lumière.
On me plonge dans le silence
Dans la solitude de la nuit
En toute confidence
Je me sens anéantie.
Le soleil se lève
Puis doucement va se coucher
Et je suis là dans mes maux, on m'achève
J'ai envie de me tuer.
Au fond d'un puits
Où ne règne que le noir
Je suis, je vis, et crie
La douleur du désespoir.
KIAMILIO EN SOI 20.04.2001
Kiamilio
C'est tout ce que je sais faire
Etouffée par mes maux
Le regard dans la poussière
Brisée par les mots
Qui me disent que dans cet univers
Je suis de trop.
Kiamilio
Lorsque je suis loin
De la clarté de la lumière
Du chemin du bien
Lorsque je suis écrasée à terre
Par mes manquements, mes défauts.
Kiamilio = pleurer des larmes en albanais
LE CIMETIERE DE L'OUBLI 20.04.2001
En cet instant
C'est dans un cimetière
Au plus profond de la terre
Au fond de la mer
Dans les profondeurs de l'océan
Que j'ai envie d'enterrer
Et d'oublier pour l'éternité
Mes maux, toutes sortes de pensées
Chacun de mes douloureux sentiments
Mon cœur en guerre
Mes jours sans lumière
Ma vie entière
Et cela, dès maintenant.
SAISIE PAR L'ENVIE DE MOURIR 20.04.2001
J'ai envie de mourir
J'ai envie de partir
Pour trouver un peu de paix
Et enfin être soulagée
De mes maux, de ma peine
Et de ma solitude qui me gênent
Des douleurs, des blessures
Et des attitudes qui m'ont à l'usure
Des paroles, des silences
Que rien ne pansent
J'ai envie de m'enfuir
J'ai envie de mourir
De pouvoir partir
Afin de ne plus souffrir
J'ai envie de tout quitter
De tout abandonner
Ma vie en premier
Et cela, pour l'éternité.
DU SOIR AU MATIN 20.04.2001
Du soir au matin
Et vice versa
Tu me tends la main
Et j'ai alors envie de me jeter dans tes bras
Envie de te saisir
Toi qui ne fait que grandir
Au rythme des journées
Au fil de mes pensées
Au fond de mon âme
Toi, la mort qui me gagne.
CONTRE TOI ET MOI 21.04.2001
Je me bats contre toi
Contre toi, l'une
Des deux personnes
Qui habite mon âme
Et qui fait que je fane
Au fond de mon cœur
Dans toute sa profondeur.
Je me bats contre moi
Moi qui ne suis que toi
Contre moi, l'une
Des deux personnes
Qui peu à peu anéantit
Ce qui peut rester de ma vie
De lumière, d'espoir
Face à mon désespoir.
LARME 21.04.2001
Petite goutte d'eau
Petite goutte de pluie
Tu exprimes mes maux
Et sonne l'alarme de ma vie
Tu remplaces mes mots
Quand je suis dans la nuit
Tu t'écoules sur mes joues, et aussitôt
Tu dévoiles ma souffrance qui s'écrit.
Toi, petite larme
Qui, lorsque plus rien ne va
Sonne l'alarme
Qui permettra
A mon cœur, à mon âme
De trouver pas à pas
Le soulagement de mes états d'âme
Et de tous mes combats.
Toi, petite larme
Qui peu à peu dessine
Sur mon cœur de femme
Ma souffrance en quelques lignes
Qui font que ma vie se fane
A travers les signes
Que tu donnes, petite larme
Toi, ma petite victime.
BOULEVERSEMENTS 21.04.2001
Lorsque mon passé
Lorsque mon été
Lorsque les heures écoulées
Sont salies par les minutes passées à terre
Et déstabilisées par les secondes de douleur de mes sentiments
Avec le désir