Mon année 2010 /2
A DE PETITS ANGES 11.06.2010
Vous n'avez pas pu connaître le monde
Mais vous avez partagé le mien
Mois, semaines, jours, heures, minutes, seconde
Vous avez suivi le chemin
Dans l'obscurité, et dans les ombres
Nous ne formions ensemble plus « qu'une en un ».
Puis le temps est intervenu
En vous arrachant à moi
En moi tout est confus
Dans mes sentiments devant vos pas
A la fois si proches et inconnus
Mais aussi souffrance et amour à la fois.
Votre existence n'était pas voulue
Du moins, pas de cette manière
Bien souvent perdue, je ne savais plus
Quoi penser entre lumière et guerre
Mais des liens se sont fait, me rendant toute émue
Nous unissant en une période d'événements et de mystères.
Vous voilà partis pour un voyage
De petits anges
Petits êtres au cœur pur et étrange
Eloignés de moi, de petits anges
Vous êtes maintenant, trop tôt dans l'âge
Dans la lumière des cieux sans orage.
Il me faut vous laisser vous envoler
Pour un autre univers
Pour y être loin de moi, mais dans la paix
Et dans mon cœur d'un temps d'une « terre-mère »
Une place y restera ancrée
Par notre commune histoire, bouleversée je me perds.
Restant partagée entre blessures, amour et haine mélangés
Dont vous n'êtes pas responsable
Je continue maintenant sans vous à mes côtés
Plus rien en moi n'est stable
Je cherche une réponse à tous ces moments inexpliqués
Au milieu de mouvants sables
Trop courte, trop longue a été votre vie
Par votre origine et identité
Reflet de bien des cris
Trop courte, trop longue a été votre vie
Sans être, au jour ; arrivés
A la vue de mes yeux bleus nuit
"LES CHOSES" 14.06.2010
C'est derniers jours tout particulièrement,
dans ma tête, sans jamais s'arrêter un instant
"les choses" tournent, se croisent,
"les choses" se bousculent, s'écrasent,
"les choses" hurlent dans le silence,
"les choses" s'étouffent face à souffrance
"les choses" défilent comme un film
"les choses" se font imposantes comme un "hymne"
"les choses" prennent toute la place
"les choses" , comme l'hiver, me glacent
"les choses" s'enlisent
"les choses" m'emprisonnent et me paralysent
On me dit qu'il faut en parler
Que ce n'est qu'en faisant cela
Que je pourrais m'en libérer
Et retrouver la paix à chacun de mes pas
On me dit
Qu'il y a de l'espoir pour moi
Que cela va aller mieux avec le temps
Que je ne suis pas condamnée à l'obscurité
Que le soleil va revenir pas à pas
Que j'ai de la valeur, que je compte pour beaucoup de gens
Que ma présence est désirée
On me dit
Que cela vaut la peine de continuer à lutter
Qu'il ne me faut pas, les bras, laisser tomber
Que mes combats vont aboutir à la libération
Que bientôt, n'existera plus ma dépression
Que pour ma vie, il y a un avenir
Qu'il ne me faut pas vouloir mourir
On me dit que je ne suis pas seule, ni abandonnée
Qu'on est avec moi, qu'on pense à moi
Qu'on ne me lâchera pas
Que j'ai le droit d'exister
Quoi que quoi que je fasse
En moi, rien ne s'efface
En moi, rien ne s'apaise même un court instant
En moi, règnent que douleurs et questionnements
Envie de tout oublier
De fermer les yeux et me dire
Tout cela n'existe pas et n'a jamais existé
Envie, pour toujours, de partir
Besoin de tout enfermer
Dans une malle, à double clés
D'ignorer leur existence
Et de me réfugier dans le silence
Et de ne plus en sortir
Car vivre
N'est pas fait pour moi
Et je n'en ai pas le droit.
Plus que jamais, en cet instant précis
Je me dis, au cœur de cette si pesante nuit
Que ma vie n'a plus de sens
Qu'il me faut détruire tout trace de mon existence
Plus que jamais, en ce moment si écrasant
Je me dis qu'il n'y a plus rien à faire
Qu'il n'y a plus aucun espoir, et qu'il est temps
De disparaître face à toutes mes guerres
Je n'ai plus de force, ni le de courage
Face à tous les vents violents et les orages
Je ne me sens plus capable de tenir
Si c'est pour toujours souffrir
Je n'arrive plus croire
Que je m'en sortirai un jour
Partout, je suis entourée par le noir
Partout, je suis entourée par des vautours
Trop fatiguée, trop découragée
A bout, je ne pense qu'à tout abandonner
Sans cesse bousculée, je ne comprends plus rien
Je ne vois qu'une chose : « je ne vaux rien « !!!
Stop à tous suivis psys
Stop à tous médicaments
En moi
Stop à tous les cris
Stop à tous les tourments
Pas à pas
Stop à la parole
Stop à l'existence
Pour moi
Stop aux courses folles
Stop aux diverses souffrances
Là maintenant
Stop à ce qui est "moi", à tout
Stop, mais mon affection demeure pour vous
Coulée, assommée, abattue en tout
Il n'y a plus qu'une chose à faire
M'effacer, et terminer ma route au fond d'un trou
Me plier au silence, et pour toujours me taire
Je ne mérite pas d'être aimée
Je ne mérite pas qu'on fasse attention à moi
Je ne mérite pas d'être soutenue, entourée
Je ne mérite pas de vivre : j'en ai aucun droit
Je ne mérite que de retourner
Dans l'univers du silence
Et d'être loin de vos yeux
Pour que vous puissiez être heureux
Et que ma présence
Cesse de vous tourmenter.
Je ne suis que mal et monstruosité
Je ne suis qu'un poids
Je ne fais rien de bien, ne possède aucune qualité
Il ne me faut plus rester là.
Je suis coupable et honte pour tout
Je suis que méprisable, incapable en tout
Je ne suis pour vous que salissure
Je ne suis pour vous que meurtrissure
Il me faut laisser la place que je prends
Pour vous rendre la joie et la paix en chacun de vos moments.
J'ai mal
Pour tout ce que je vous ai imposés
J'ai mal
Pour toutes les douleurs que je vous ai causées
J'ai mal
D'être née, et ne pas avoir tout de suite disparu
J'ai mal
D'être l'inconnue avec mention « tu nous tues »
Disparaître pour toujours
M'effacer au premier tour
Pour que sur vos visages on puisse enfin découvrir
La beauté d'un paisible sourire.
Pour que la joie, l'apaisement vous reviennent
Pour que le bonheur habite à nouveau en vous
En dehors de ma disparition, y a t-il une solution ?
Y a t-il autre chose que je puisse faire ?
Une solution qui a tous, va plaire ?
Si oui : dites-le moi sans hésitation !!
Car pour moi, les dés sont jetés et se résument à ABANDON.
Il est temps maintenant pour moi
De retourner dans le silence
Car c'est ce qu'il y a de mieux, je pense
A moins que vous voyiez autre chose à faire comme « pas ».
J'ai foi en Dieu
Mais là, totalement noircis sont mes cieux
Je suis à bout, tellement brisée
Et je ne sais plus quoi faire, quoi penser.
LES MURS 11.07.2010
Des murs, pleins de murs
Sont montés autour de moi
Avec du ciment et non avec de la douce confiture
M'empêchant de faire le moindre pas
M'éloignant de la vue du ciel bleu
M'étouffant, m'emprisonnant
Dans un univers de feux
M'éloignant de la lumière, des couleurs, du monde vivant
Me terrassant dans l'obscurité, dans la souffrance
M'interdisant tout espoir à la délivrance.
Vous les murs,
A quand à la liberté
Me rendrez-vous ?
Vous les murs,
A quand à la gaité
M'autoriserez-vous ?
A cause de vous
Il n'y a que la douleur
Et plus aucune douceur
A cause de vous
Il n'y a plus de jour
Pas une étincelle d'amour
Il n'y a plus que la nuit
Avec les tortures et les cris
A cause de vous
De votre univers noir
Il m'est enlevé le moindre espoir
Tout n'est que combat permanent
Tout n'est que labyrinthe sans sortie
Tout n'est que brisure, affaiblissement
Tout n'est que l'opposé de la vie
Où sont les marteaux ?
Où sont les armes nécessaires ?
Pour transformer en poussière
Ces murs qui me condamnent au chaos.
Je suis fatiguée, si épuisée
A cause de vous
En petits morceaux, je ne suis plus qu'un tas
De soucis et de tracas
A cause de vous
Tout mon être vole en éclat
Plus rien ne fonctionne, plus rien ne va
Une pause, tant je souhaiterais.