Le vin nouveau (Jean-Michel Roger)
Le vin nouveau
Lecture : Jean 2:1-11
L'histoire des noces de Cana est une
des plus connues des Évangiles. Elle contient plusieurs pistes de réflexion.
La première piste concerne la joie.
En effet, les noces sont des évènements qui permettent à tous de participer à
la joie de deux jeunes gens qui s'aiment et vont s'unir par un lien
inaltérable : le mariage. Lors de ces noces qui peuvent durer plusieurs
jours, le vin est considéré comme un des moteurs de la joie. Le psaume 104:15 nous explique que le pain
restaure la vigueur et que le vin réjouit le cœur de l'homme et fait resplendir
son visage. C'est la raison pour laquelle, lors de ces mariages, le vin coulait
à flot. Le texte précise même qu'il était courant de s'enivrer lors de ces
fêtes. Alors, ce jour là à Cana, lorsque le vin se met à manquer, les familles
des mariés commencent à paniquer. La fête, si belle jusqu'à présent, la joie
des invités si vive jusqu'alors, ne vont elles pas retomber, entraînant avec
elles la honte des deux familles. Il est vraisemblable que Marie, mère de
Jésus, faisait partie d'une de ces deux familles. Et même si Jésus n'avait
encore accompli aucun miracle, Marie devait pressentir le chemin spirituel
suivi par son fils ainé, et l'onction divine qui reposait sur lui. Jésus est aussi venu sur terre pour donner
du bonheur et de la joie. Il met ainsi à la disposition des convives
environ 600 litres d'un excellent vin. La joie n'est pas prête de s'arrêter
lorsque Jésus participe à votre mariage, ou tout simplement à votre vie de tous
les jours.
Je ne crois cependant pas que le fils de Dieu approuve l'ivrognerie. La Parole
de Dieu nous recommande à plusieurs reprises d'être sobres (1 Thessaloniciens 5:6, 1 Timothée 3:11, 2 Timothée 4:5, Tite 2:2).
ainsi, nous devons plutôt chercher quel message Jésus veut nous transmettre par
ce premier miracle. Je crois que le Dieu de joie nous veut heureux en toutes
circonstances. Il a en réserve, pour cela, pour chacun d'entre nous, un vin
spirituel qu'il nous offre en abondance. Nous pouvons abuser sans risque de ce
vin dont les apôtres ont goûté pour la première fois le jour de la pentecôte.
Les hommes qui les voyaient louer Dieu par le Saint Esprit pensaient qu'ils
étaient ivres (Actes 2:13). Leur joie
intense était inexplicable pour l'homme de la rue en dehors de l'ivresse
provoquée par l'excès de vin doux. L'apôtre Paul reprendra la même image
lorsqu'il dira aux Ephésiens « Ne vous enivrez pas de vin, c'est de
la débauche. Soyez plutôt remplis du Saint Esprit » (Eph 5:18). Ce Saint Esprit est encore
aujourd'hui répandu avec abondance. Chacun de nous peut librement s'en enivrer.
La seconde piste concerne le pardon des
péchés. Les jarres que Jésus a utilisées servaient aux ablutions rituelles.
L'eau répandue purifiait des péchés. Lorsque Jésus change cette eau en vin, il
nous rapproche de son sacrifice à la croix, de son sang versé pour le pardon et
la libération du péché. Lorsqu'il instituera la sainte cène, Jésus présentera
le vin en disant (Luc 22:20) « Cette
coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui sera versé pour vous ».
Il n'y a pas de vraie joie sans pardon des péchés. Il n'y a pas de vraie joie sans libération de l'esclavage du péché. Il n'y a pas de vraie joie sans victoire sur les œuvres de la chair, sans victoire sur toutes les œuvres de l'ennemi. Par le sang de Jésus Christ, répandu pour nous, et par l'action puissante du Saint Esprit, nous avons accès à ce pardon, à cette victoire, et donc à cette joie qui se prolongera jusqu'en vie éternelle. Si vous n'avez pas encore accepté le sacrifice de Jésus pour votre salut, n'hésitez plus.
Il vous suffit de vous
décider, et de lui dire
« Oui, je crois que tu es le fils de Dieu.
Je crois que tu es mort sur la croix pour moi.
Je crois que ton sang me lave de mes péchés passés, présents, et à venir.
Je suis donc sauvé ».
La joie du Saint Esprit ne se fera pas attendre.
Elle sera la force dans votre vie
(Néhémie 8:10).
Jean-Michel Roger
(Source : TopChrétien)
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