Cela ne sert à rien autant mourir (Dominique Henchoz)
Cela ne sert à rien autant mourir...
Il a prononcé la phrase fatale : ça ne sert à rien, je suis trop nul, autant mourir. Largement au-delà du coup de blues, l'homme s'est effondré sur lui-même. Il avait pris sur lui autant que possible, mais il venait de percer le plancher.
Certes, il avait traversé de grosses difficultés. La société dans laquelle il évoluait était terriblement dépravée et hostile à Dieu. Il s'était caché durant de longues années, car on voulait le tuer. Encore tout dernièrement il avait vu des morts par centaines. Tout ceci représentait une charge émotionnelle considérable. Il était fatigué. Maintenant Elie voulait mourir, simplement. Une histoire captivante à découvrir ou relire dans la Bible en 1Rois 17 à 19.
Bien entendu son histoire n'est pas la mienne. Mais j'ai en commun avec Elie, ces terribles moments de blues. Oui, il m'arrive de douter, et de me laisser emporter par de sombres pensées. Notamment, quand je considère les hommes sans Dieu réussir dans leur vie. Et dans le même temps l'église faillir. Alors me voilà, seul avec Dieu. C'est le bon moment, pour moi de me laisser reprendre, instruire.
Qu'est-ce qui contrôle mes émotions ? Serait-ce ma vue seulement ? Ce que j'entends, ou ressens uniquement ? Mes sens auraient-ils le droit de diriger mon corps, sans d'abord en référer à mon intelligence ? Je veux agir selon ce que je sais être bien, pas seulement en fonction de ce que je vois ou ressens. Et lorsque je médite la Parole de Dieu, celle-ci renouvelle mon intelligence en profondeur.
Ainsi, même si je ne le vois pas, je sais que Jésus Christ, le Seigneur, marche au milieu des églises, qu'il veille sur la poursuite de son plan. Que celui-ci, inévitablement parviendra à son achèvement. Un dénouement qui sera glorieux pour les uns, désastreux pour les autres. Quoi que je voie ou je ressente, Dieu agit, poursuit, sans relâche et ce, jusqu'à la fin. C'est son œuvre, il me rend responsable d'y participer. Mais c'est lui qui porte.
Il y a là de quoi me garder d'une morosité qui me guette. Et, chose merveilleuse, je ne me sens jamais aussi vivant, que lorsque je me soumets à Dieu et lui rends gloire.
Dominique Henchoz
En partenariat avec : www.famillejetaime.com
(Source : TopChrétien)
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