Bilan d'été : antirides (Myriam Medina)
Bilan d'été : antirides
1 Corinthiens 13 :5 et Ephésiens 4 :32.
Qui dit bilan dit comptabilité !
Chacun de nous fait ses comptes. Dans notre comptabilité est noté ce qui rentre
et ce qui sort...
Deux colonnes dans un livre qui peuvent gérer toute une vie.
Dans notre vie quotidienne il peut en être de même, nous pouvons faire un
tableau avec deux colonnes : les bonnes choses (entrées) et les mauvaises
(sorties).
Dans la première (les entrées), ce sont les bonnes choses qui nous arrivent et
dans l'autre (les sorties), tous les souvenirs des actions ou des faits qui
nous ont apporté des sentiments de rancune, de solitude, d’impuissance etc.
Jour après jour, nous prenons soin de ne rien oublier, et une fois par an, nous
additionnons ces deux colonnes.
Selon cette addition, nous pouvons dire si l’année a été bénéfique ou
déficitaire pour nous.
C’est comme si nous mettions sur la balance des chiffres : tout dépendra
du poids pour voir le plateau s’incliner, qui l’emportera ? Les bonnes
choses ? Les mauvaises ?
Selon le résultat nous en tirerons des conséquences. Celles-ci dicteront nos
comportements et nos réactions.
Le poids du mauvais côté nous donne une attitude triste et agressive. Il peut
nous faire vieillir prématurément et du coup laisser des marques indélébiles
sur notre visage.
Il a aussi des effets néfastes pour notre santé. Il est prouvé scientifiquement
que le fait d’avoir de l’amertume, de la haine, du manque de pardon et de la
rancune peut nous rendre malade.
Et oui, les personnes susceptibles, qui réagissent au quart de tour, sont très
souvent en train de consulter cette colonne. Elles comptent et recomptent leurs
blessures et plus elles rabâchent plus le poids devient insupportable.
Elles deviennent attentives seulement aux mauvaises réactions de leurs amis, de
leur famille, de leurs collèges de travail, de leurs frères et sœurs etc.
Et ainsi elles oublient de regarder les bonnes choses que les autres leur
apportent.
Trop souvent dans chaque geste, dans chaque parole, dans chaque action elles soupçonnent
le mal, la préméditation.
Si nous regardons ce que la parole de Dieu dit sur les relations avec les
autres, je vois qu’un des commandements est d’aimer les autres comme soi-même.
Est-ce que je me soupçonne de vouloir faire le mal ?
1 Corinthiens 13 :5
" L’amour ne s’irrite pas…
L’amour ne soupçonne pas le mal …" etc
Mais, alors, comment pouvons nous tenir nos comptes d’une manière
adéquate ?
Comment faire pour que la colonne des entrées soit plus longue que celle des
sorties ?
Nous devons lutter contre le sentiment d’avoir le droit : mes droits, mon
ego.
Car si je laisse ce régiment de préjugés, de préconçus, d’égocentrisme me
voiler la face, je ne peux pas voir les autres autrement.
L’arme efficace contre mes droits, mon nombrilisme est le PARDON !
Car le PARDON agît comme un effaceur, il allège notre colonne de mauvaises
choses, il enlève ma rancœur, ma souffrance.
Mes chères sœurs, ne laissons pas s’accumuler les ressentiments envers
quelqu’un, ceux-ci allongent la colonne.
Des chercheurs disent que nous sommes responsables de l'expression que prend
notre visage après un certain âge. Et oui les lignes et les rides de notre
visage se forment avec les expressions que nous prenons tout au long des années
passées !
Peut importe la perfection de notre visage, mais la beauté disparaît de
celui-ci, s’il appartient à quelqu’un de susceptible et qui préfère garder de
la rancœur dans son cœur.
Les visages les plus beaux ne sont jamais compatibles avec une moue triste
remplie de ressentiment, ni des yeux hautains, gare aux yeux chargés de
vengeance.
Nous pouvons utiliser des kilos de
crèmes antirides, mais on ne pourra pas effacer ce que notre visage
reflète !
Il n’y a rien de plus beau que le visage d’une femme qui arrive à la
soixantaine, et qui malgré les marques des années rayonne de paix intérieure.
Ces rides sont invisibles derrière ce sourire qui éclaire son visage.
Ceux sont des visages qui ont refusé le droit de ne pas pardonner.
Voilà la rentrée est déjà là, je vous encourage à prendre des résolutions qui
vous donneront la paix et l’amour.
Notre Dieu est tellement grand !
Il a même pensé à notre santé et à notre beauté ; car il nous a laissé
depuis des siècles la recette d’une médecine préventive dans Ephésiens 4 : 32
" Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ "
Myriam Medina
(Source : TopChrétien)
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